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Projet Edition Libre
From |
cedric <radar dot map35 at free dot fr> |
Subject |
Projet Edition Libre |
Date |
Sat, 23 Oct 2004 22:15:47 +0200 |
D'après la page WIKI who.is.free.fr/index.php?book :
Les motivations pour éditer des ouvrages libres sont :
* avoir un EBook en complement d'un livre papier (et vice versa)
Je ne partage pas cet engouement pour le e-book mais je pense que c'est
un usage à envisager systématiquement parce qu'il peut avoir ces
avantages pour l'utilisateur
* avoir les droits fondamentaux du LibreSoftware . Evidemment
(Access, Modification, Duplication, respect de la licence)
* rétribuer EQUITABLEMENT les auteurs de livres
Il n'y a que comme cela que des documents intéressants pourront être
produits
* privilégier l'aspect ETIQUE vs marquetting & qualité du support
Cela va avec le respect de la licence. J'aimerai tout de même que les
documents produits soient de qualité matérielle suffisante pour pouvoir
intéresser des publics non initiés
Je rajouterais :
* Favoriser l'émergence de documentation, en particulier pour les
applications n'en possédant pas d'accessible, ou si cette documentation
existe en version électronique qu'elle soit accessible en papier
* Rendre possible l'émergence de tout document imprimé (même non
informatique) de manière à contrecarrer le pouvoir étranglant des
éditeurs dans la diffusion de production culturelle qui peuvent s'avérer
peu rentable [Oreilly m'a par exemple dit qu'un ouvrage sur GIMP ne
trouverait pas suffisamment de public]. Nous partirons du principe
qu'ils ont leur public et que nous aurons le notre et que nous
n'emploierons pas les mêmes méthodes et moyens de distribution
Le problème avec l'édition c'est qu'il y a une responsabilité juridique
forte de la personne qui édite. On a donc 2 solutions : soit on offre un
support à l'auto-édition pour les auteurs, soit on prend en charge de
manière plus ou moins centralisée les opérations.
La première option à l'avantage de respecter les auteurs et de leur
laisser le pouvoir sur ce qu'ils ont fait. L'inconvénient c'est que cela
va être un gouffre de temps et il me semble difficile de transformer
tout un chacun en éditeur (Pour être formateur en PAO, j'ai moi-même
beaucoup de mal à tout saisir et j'en apprend encore tous les jours).
Le seconde option permet d'avoir une politique éditoriale plus forte et
efficace ce qui donne en soi une meilleure visibilité aux documents.
Elle permet de décharger les auteurs d'un travail long (beaucoup plus
qu'on ne le croit !! je m'y suis laissé prendre) et fatiguant de
finition des ouvrages, de l'impression et de la relation avec les
"clients". Elle permettra éventuellement d'avoir un meilleur prix auprès
d'imprimeur ou reprographes (sur la quantité des commandes qu'on leur passe)
Personnellement, je penche plutôt pour la seconde. Des systèmes
d'auto-édition existent déjà (cf http://bookstorming.com/). Je pense
qu'une dynamique est nécessaire mais qu'il faut absolument trouver une
solution pour combattre le jacobinisme (On peut imaginer que ce ne soit
pas l'éditeur qui décide des ouvrages à imprimer) :
1. on a des dépôts sur un site, un prix proposé par l'auteur
2. un contrôle minimum est effectué
3. les visiteurs prépaient
4. quand il y en a assez on édite : l'avantage de centraliser permet
éventuellement d'avoir une mutualisation des frais et d'engager une
impression avant même que le montant totale soit récupérée, comme je
l'ai fait pour mon GIMP
5. la structure gère la réceptions des commandes et l'envoi,
éventuellement la distribution (dans ce cas, je pense que c'est aux
auteurs de décider du type de distribution qu'ils souhaitent. Pour ma
part, je pense qu'il faut systématiquement contacter les bibliothéques
parce qu'elles sont dans un type d'échange peu mercantile)
Par contre, je propose que les auteurs qui souhaiteraient s'occuper
entièrement de leur projet puisse le faire.
Ce qu'il faut faire :
a- un site web : pour notre cas, je pense à un CMS (+Wiki : s'il doit y
avoir des oeuvre collaborative).
b- un ou plusieurs imprimeurs et/ou reprographes
c- une liste d'auteurs intéressés pour engager le mouvement
d- une liste d'intermédiaires éventuels (LUG...)
e- encore plus d'idées et un document de présentation
f- se décider sur la forme : complétement dispersées ou centralisée pour
la finition
Pour l'instant, je peux me charger de a, b. Le c et le d viendront quand
le site existera et qu'on fera deux ou trois annonces après avoir fait
le e et le f.
Pour les rétributions :
a- Il faut réserver un pourcentage sur le prix de vente à l'auteur :
habituellement c'est 10%.
b- l'auteur doit être déclaré pour recevoir des droits lors de
photocopies déclarées auprès du CFC
c- si le système veut fonctionner, je pense qu'il faut une cagnotte
commune qui peut servir à des avances sur ventes pour aider la sortie
des ouvrages. Cela se traduit nécessairement en un pourcentage pour la
structure: on peut aussi penser 10%. Cette cagnotte peut aussi servir à
rétribuer un délégué dans le cas où c'est la structure qui gère la
finition/distribution des ouvrages.
d- un système de donation générale ou ciblée (sur un ouvrage)
e- Pour les rétributions des consultations électroniques, je suis contre
systématiser le paiement, c'est vers cela que tendent les éditeurs et
cela n'est pas dans notre idée de faire payer la connaissance, mais
seulement le matériel ou le service. On peut par contre avoir un système
de forfait pour xxx pages. Mais je ne sais pas comment faire.
f- Il reste toujours à résoudre le problèmes des travaux à multiples
auteurs. On peut imaginer un système à seuil imposant un nombre de page
minimum ou une réelle contribution reconnue et amandée par un groupe
pour gagner un %. Mais ça nous fait revenir à un système du XIX siècle.
Pour la structure :
a- Même avec un public différent, on empiète nécessairement sur le monde
des éditeurs actuels => cela nous interdit par honnéteté de faire une asso
b- Une entreprise nous fera couler sous les charges
c- Aucune, il s'agit juste d'une assistance interindividuelle, mais là
ça risque de ne pas être très efficace
c- Je propose donc ceci (mais évidemment j'imagine que vous aurez raison
d'être méfiant) : une personne est éditeur déclaré en tant
qu'indépendant et prend en charge ce que les auteurs lui demandent. Le
nombre d'heures déclarées ne sont alors plus un problème et cela laisse
un certain pouvoir aux auteurs tout en permettant d'avoir une logique de
distribution efficace avec une personne médiatrice. Je ne connais pas
beaucoup les systèmes légaux et les statuts de déclaration mais cela me
semble le moins contraignant pour tous, humainement et financièrement.
C'est évidemment vers cette solution que je suis allé pour édité [a la]
SOS GIMP. Si cette structure est adoptée, je ne cacherai pas que je me
propose évidemment pour ce travail qui est dans mes cordes.
Je commence donc à chercher un système de site web, à faire un petit
document de présentation du projet, même si des points auront
certainement à être modifiés. Je contacterai des imprimeurs seulement
lorsque:
1. on aura une évaluation du nombre des impressions à effectuer
2. on sera déterminé sur la forme de la structure
3. on aura des exemples d'ouvrage à leur présenter.
A+
Cédric
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Cedric
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